par De passage dans un festival italien, Denis Urubko a parlé de ses projets en montagne pour les mois à venir, il devrait commencer par retourner au Nanga Parbat.
L’himalayiste Denis Urubko est de retour sur la scène himalayenne. Après une expédition écourtée par une chute en crevasse et une gelure aux mains, il s’était fait discret. Celui qui avait soi-disant pris sa retraite des 8.000 compte cependant ouvrir une nouvelle voie sur le Nanga Parbat dans les prochaines semaines. Il devrait ainsi grimper sur le versant Diamir de la fameuse montagne du Pakistan.
Deux « vraies » premières hivernales ?
Mais Urubko ne compte pas en rester au Nanga Parbat. L’hiver prochain, il envisage d’autres aventures en altitude. Il voudrait réaliser les deux « vraies » premières ascensions hivernales du Broadpeak et du Gasherbrum I. Ces deux sommets du Karakoram, respectivement 8.051 et 8.080 mètres d’altitude, ont déjà été gravi pendant l’hiver calendaire. Plus précisément au mois de mars. Une période qu’Urubko ne considère pas comme l’hiver. Il applique la définition météorologique de l’hiver (décembre, janvier, février), considérant que les conditions sont nettement moins hostiles en mars. Urubko a déjà à son actif plusieurs premières hivernales sur des sommets de 8.000 : sur le Makalu et le Gasherbrum II. Il ne jure que par le style alpin, le plus dépouillé possible. Sans soutien sherpa, cordes fixes ou bouteilles d’oxygène.
Illustration – massif du Nanga Parbat dans les nuages © CC0
