par Plus de 330 personnes sont mortes sur l’Everest, et si le taux de mortalité a fortement diminué, gravir le toit du monde reste une aventure « dangereuse ».
Alors que la saison 2025 des expéditions à l’Everest se prépare, coup de projecteur sur la dangerosité de ces aventures en altitude. Depuis les premières expéditions dans les années 1920 jusqu’à la saison dernière, près de 330 personnes ont péri sur l’Everest. Près de 40% d’entre eux étaient des sherpas.
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A une époque où quelques rares alpinistes tentaient cette ascension, le taux de mortalité était très élevé. Aujourd’hui que les expéditions sont devenues un « produit touristique », les volumes de clients font chuter cette statistique. Vous avez aujourd’hui beaucoup moins de risques de mourir sur l’Everest qu’à l’époque des pionniers. Pour autant, chaque année, plusieurs morts sont comptabilisées. Ci-dessous, l’évolution (tendanciellement à la hausse) du nombre de morts sur l’Everest depuis 2000.
Ce que disent les statistiques de mortalité sur l’Everest
Le taux de mortalité grimpe avec l’âge, les plus de 65 ans sont les plus à risque. Autre facteur à risque, le non-recours à de l’oxygène en bouteille. Au cours de l’Histoire, près d’un tiers des morts grimpaient sans le précieux gaz. Elles sont moins nombreuses mais proportionnellement les femmes meurent moins que les hommes sur l’Everest. Enfin, selon l’expert Alan Arnette, sur ces deux dernières saisons, 88% des morts concernaient des clients ou des collaborateurs des opérateurs d’expédition les moins chers.
Derniers éléments : parmi les pays occidentaux, ce sont les Etats-Unis qui ont un des taux de mortalité les plus faibles (presque la moitié de celui des Français). Et l’altitude médiane à laquelle les morts se produisent est : 7.500m.
En résumé : si vous êtes une femme américaine de moins de 65 ans, que vous utilisez de l’oxygène et les services d’une compagnie haut-de-gamme, vous devriez peut-être vous intéresser à l’Everest, vos chances de survie sont parmi les plus élevées ! A plus forte raison si vous ne dépassez par le Camp 3 (7.100-7.200m). Quelle idée d’aller au sommet…
Les principales causes de mortalité demeurent. Les avalanches arrivent en tête (quelques-unes ont été particulièrement meurtrières et ont un impact fort sur les statistiques, comme celle de 2014 qui emporta 16 personnes). Puis viennent les chutes (notamment dans des crevasses). Puis les problèmes de mal des montagnes et d’épuisement.
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