par Avec son taux de mortalité en baisse, l’Annapurna continue d’attirer les clients d’expéditions commerciales. Elles débutent en ce moment !
C’est traditionnellement le premier 8.000 de la saison des expéditions. L’Annapurna, célèbre en France pour sa première par une équipée française en 1950, accueille depuis plusieurs jours les sherpas en charge de sécuriser l’itinéraire. En début de semaine dernière, ils avaient déjà atteint le Camp 2 et progressaient sur le passage le plus délicat. Sur la voie normale de l’Annapurna, la zone entre les Camps 2 et 3 est sujette aux avalanches et mieux vaut ne pas trop trainer dans le secteur. Alors que la sécurisation de l’itinéraire continue, les premiers clients arrivent au camp de base. Certains à pied, d’autres en hélicoptère.
Un taux de mortalité en baisse
Ces dernières années, de plus en plus de grimpeurs de l’Annapurna enchainent avec un autre 8.000 dans les semaines qui suivent. Pour les sherpas, c’est une évidence. Les guides et porteurs qui commencent la saison sur l’Annapurna vont ensuite se retrouver sur les autres sommets qui attirent des clients au Népal. En fonction des années, on les retrouve sur le Dhaulagiri, mais aussi bien sûr sur le Lhotse, l’Everest ou encore le Makalu. Longtemps considéré comme un 8.000 plus dur et plus dangereux que les autres, l’Annapurna était moins fréquenté que ses cousins l’Everest ou le Manaslu. Désormais, le taux de mortalité a baissé et les clients y sont plus nombreux. Au moins trois opérateurs organisent une expédition ce printemps sur l’Annapurna. Il fut un temps où le taux de mortalité frôlait les 30% sur cette montagne. En gros, près de 30 morts pour 100 sommets réussis. Ces dernières années, ce taux descendait sous la barre des 5%.
Illustration – Annapurna 2025 © CC0
