par Plusieurs dizaines de grimpeurs vont tenter de gravir le Shishapangma (Tibet) cet automne 2024. L’an dernier, cette montagne sujette aux avalanches avait tué quatre personnes.
L’automne dernier, deux femmes étaient en course pour « décrocher » le titre de première américaine à avoir gravi tous les sommets de plus de 8.000m. Leur dernier sommet, le Shishapangma en a décidé autrement. Une série d’avalanches a mis fin à leur rêve et à leur vie. Ainsi qu’à celle de leurs sherpas respectifs. Car en automne, cette montagne tibétaine est très exposée aux avalanches. Sa topographie, les vents, l’enneigement de fin d’été, tout concourt à ce que son ascension soit bien plus dangereuse que d’autres 8.000 plus élevés. Les experts l’affirment, il vaudrait mieux gravir le « Shisha » au printemps !
Les mêmes ingrédients que l’an dernier semblent pourtant au rendez-vous. Près d’une quinzaine de clients d’expéditions commerciales sont au camp de base pour tenter de gravir leur « dernier » 8.000. Le dernier de la liste des 14 en tous cas. Le jeune Français Alasdair McKenzie en fait partie, il cherche à être le plus jeune à finir cette « compétition de haute altitude », tout comme le népalais Nima Rinji Sherpa. On trouve aussi la Britannique Adriana Brownlee, une Polonaise, une Américaine, un Italien, un Roumain, des Japonais. Ou encore Grace Tseng, de Taïwan, dont on a souvent parler à propos de l’incertitude qui plane autour de la réussite de certains de ses sommets.
Illustration Equipe SST pour le Shishapangma 2024 © SST
