Tout le monde donne un coup de main pour installer les cordes fixes sur le K2 !
Ces derniers jours, des dizaines de clients d’expéditions commerciales ont atteint le sommet du K2 (Pakistan). Si ce sommet, notamment pour sa technicité, reste nettement moins fréquenté que l’Everest, on y retrouve quelques-unes des recettes qui se sont développées sur le toit du monde. A commencer par les cordes fixes. Ces lignes de vie qui balisent l’itinéraire et sur lesquelles s’accrochent les grimpeurs. A l’Everest, ce sont les fameux icefall doctors qui installent ces équipements jusqu’au camp 2 puis une agence népalaise qui prend le relais jusqu’au sommet. Au K2, point d’agence pakistanaise pour faire tout ou partie du travail, alors chacun fait un petit effort.
Tout le monde contribue aux cordes fixes sur le K2
Cette saison, c’est donc l’équipe italienne présente au camp de base qui s’est occupé d’équiper le parcours jusqu’au Camp 1. L’opérateur népalais Seven Summit Treks a pris le relais jusque 150m sous le Camp 3. L’opérateur népalais concurrent Imagine Nepal a posé des cordes jusqu’au Camp 3, traversant un des passages les plus délicats, la pyramide noire. Du Camp 3 jusqu’au suivant, c’est encore Seven Summit Treks (SST) qui a œuvré. D’autres équipes jusqu’au Bottleneck, un autre passage délicat de l’ascension, notamment les Américains de Madison Mountaineering. Et encore d’autres jusqu’au sommet. Un bel exemple de coopération sur le K2. « Cette incroyable réalisation met en lumière le véritable esprit de l’alpinisme » a souligné Chhang Dawa, patron de SST.
Illustration © Svy123, CC BY 3.0, via Wikimedia Commons