Alors que la Chine a encore repoussé l’ouverture de l’accès à l’Everest versant nord, les autres 8.000 semblent définitivement inaccessibles pour la saison.
Les grimpeurs sur le versant sud de l’Everest sont en pleine phase d’acclimatation. De nombreuses équipes sont d’ores et déjà arrivées au Camp 2 pendant que d’autres rejoignent encore le camp de base. Du côté Nord, la frontière avec la Chine est toujours close mais plus pour très longtemps. Les autorités ont annoncé que les alpinistes étrangers pourraient probablement rejoindre le camp de base tibétain à partir du 7 mai. L’accès à l’Everest devrait ensuite demeurer autorisé jusqu’au 10 juin. De quoi laisser une fenêtre acceptable aux groupes qui prévoient l’ascension par ce versant. La plupart sont déjà au Népal, en train de patienter, et pourront parfaire leur acclimatation sur des sommets voisins avant d’entrer au Tibet. D’autant qu’une équipe chinoise est déjà en train d’équiper la voie jusqu’au sommet. Un petit décalage de quelques semaines qui semble rester gérable pour les opérateurs d’expéditions.
Pas de Shishapangma, ni de Cho Oyu
Mauvaise nouvelle en revanche du côté du Shishapangma et du Cho Oyu. Ces deux autres sommets de +8.000m ne devraient pas voir de grimpeurs étrangers ce printemps. Sans raison explicite, la Chine a officiellement clos toute possibilité de rejoindre ces deux montagnes. Ces dernières heures, Kristin Harila expliquait encore se préparer pour le Shishapangma et la tentative de récupération du corps de son ami Tenjen Lama et de Gina Marie Rzucidlo. Peut-être que cette expédition un peu particulière, mais aussi celle organisée par Nims Dai pour redescendre le corps d’Ana Gutu et de son sherpa, conserveront malgré tout le feu vert des autorités. Ces quatre personnes ont trouvé la mort l’automne dernier dans des avalanches sur le Shishapangma.
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