Pendant que des équipes parvenaient au sommet de l’Annapurna, d’autres affrontaient la bureaucratie du Tibet. Leur espoir ? Obtenir l’autorisation de passer la frontière, notamment pour gravir le Shishapangma.
Au sommet de l’Annapurna
Vendredi, les sherpas sont arrivés au sommet de l’Annapurna en y installant les cordes fixes. Dans les premiers à parvenir au sommet, on retrouve notamment Chhang Dawa Sherpa, patron de l’omniprésente agence népalaise Seven Summit Treks. A ses côtés, son neveu Nima Rinji. A seulement 17 ans, il grimpait là son 11ème sommet de 8.000m. Plusieurs clients ont suivi comme la Tchèque Klara Kolouchova, 45 ans. D’autres ont mis un peu plus de temps, notamment ceux qui se passent d’oxygène comme l’Australienne Allie Pepper, 48 ans. Elle était au sommet ce dimanche et pourrait désormais se diriger vers le Makalu. Les premiers sommets ont d’ores et déjà été annoncés sur cette autre 8.000.
Dans le même temps, 13 grimpeurs parvenaient au sommet de l’Ama Dablam. Ce n’est pas un 8.000 mais son exploitation s’en rapproche. Camps, cordes fixes et sherpas sont au programme. Sur une montagne de « seulement » 6.812m mais réputée plus technique que bien des 8.000.
Shishapangma : en attente de visas !
Les expéditions au Shishapangma, elles, sont en stand-by. En cause, des délais obscurs pour obtenir l’autorisation de rejoindre le Tibet. Les équipes sont donc en attente du côté népalais de la frontière. Et si la situation peut se débloquer à tout moment, toute évolution sera probablement inexpliquée. Les autorités sont frileuses à délivrer les visas, gardant en tête les avalanches qui ont coûté la vie à quatre grimpeurs l’an dernier. Plusieurs connaisseurs affirment cependant que la bureaucratie côté Tibet ne l’emportera pas cette fois. Et que les visas chinois seront finalement délivrés d’ici quelques jours.
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