Sur l’Everest, les ice-fall doctors qui préparent le glacier pour le passage de centaines de clients sont à la peine ces derniers jours. Leur mission pourrait prendre plus de temps que prévu.
Les sherpas qui préparent une voie d’ascension népalaise à travers le périlleux glacier du Khumbu (aussi connu sous le nom de Ice-Fall, la cascade de glace) ont des difficultés à passer une importante crevasse un peu avant le Camp 1. Face à cet obstacle de taille, ils doivent trouver une solution pour que les centaines de clients et de sherpas qui doivent rejoindre les camps d’altitude puissent le faire de la manière la moins risquée possible. Les ice-fall doctors passent ainsi des journées entières dans la partie la plus exposée de l’ascension.
Autant dire que cette phase préparatoire pourrait prendre un peu plus de temps que prévu. Mais rien de bien inquiétant. Alan Arnette nous rappelle que la « sécurisation » de l’Ice-Fall se termine « entre le 2 avril, comme en 2017, et jusqu’au 16 avril, comme en 2010 ». Le gros des troupes arrivant au camp de base vers le 15 avril, les ice-fall doctors sont donc encore dans les temps. Au même moment, les sherpas ont ouvert la voie jusqu’au sommet à l’Ama Dablam. Ils progressent vers les camps d’altitude à l’Annapurna et au Dhaulagiri.
Cinq alpinistes sans oxygène à l’Everest ?
On a appris récemment que le double piolet-d’or Valeri Babanov allait tenter une ascension de l’Everest sans oxygène. Tout comme le Bolivien Hugo Ayaviri. Les deux s’ajoutent à Tunc Findik et Frank Loke qui s’étaient déjà manifesté en début de saison. Le patron français Pascal Denoël, friand de 8.000, devrait également être de retour à l’Everest. Il a toujours en tête d’en réaliser l’ascension sans oxygène.
Illustration – tracé approximatif de la voie normale népalaise de l’Everest à travers le glacier du Khumbu © Pixabay