par L’expédition hivernale à l’Annapurna a pris fin, Txikon et son équipe ont fait le choix d’abandonner leur tentative.
« Nous avons atteint le Camp 3 à trois reprises, et il n’y aura pas de quatrième » écrivait Alex Txikon il y a quelques heures. Après la triste découverte faite lors de la dernière rotation, la disparition de tout le matériel et les vivres stockés au Camp 3, les options étaient limitées. Elles auraient nécessité a minima une nouvelle rotation, peut-être plusieurs. Alors même que les conditions météo allaient vers des vents de plus en plus puissants.
« Je ne peux pas me permettre de risquer davantage la vie de mes compagnons. Et après avoir parlé et médité toute la matinée, nous avons décidé de garantir notre survie, et de laisser derrière nous nos prétentions sur le sommet » raconte Alex Txikon. Car il était bien question de survie sur une montagne aussi dangereuse que l’Annapurna. Notamment le couloir très exposé entre Camps 2 et 3. « Rester serait imprudent » sur cette « montagne fragile et menaçante partout où nous passons ». Plusieurs avalanches ont frôlé le groupe de très près, avec ses « blocs de glace de différentes tailles, plus gros qu’une voiture ». Quelques images de l’exposition aux avalanches dans la vidéo ci-dessous.
Le camp de base a d’ores et déjà été replié. La plupart des membres de l’équipe ont regagné Pokhara dans le week-end (photo de la descente en illustration de l’article).
Illustration © A. Txikon
