L’Aconcagua a été témoin de deux morts successives ces derniers jours alors que la saison bat son plein.
C’est la pleine saison des expéditions commerciales sur l’Aconcagua, point culminant du continent américain situé en Argentine. Si cette ascension par sa voie normale ne présente pas de difficulté technique majeure, elle se réalise en haute altitude. 6.961 mètres d’altitude et tous les risques qui vont avec. La raréfaction de l’oxygène et les très basses températures sont notamment en question. Cette saison, le thermomètre descend allègrement à -35°C sur cette montagne sud-américaine.
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Un andiniste russe de 30 ans est ainsi décédé la semaine dernière au camp de base, à 4.260 mètres, nous apprend La Nacion. Quatre jours plus tôt, c’était un trentenaire américain qui trouvait la mort sur cette même montagne alors qu’il redescendait du sommet, à plus de 6.000m. Plusieurs opérations ont permis de secourir d’autres grimpeurs, notamment un Mexicain avec un début d’œdème et un Français en état d’épuisement avancé. Deux décès en quelques jours, à comparer à trois durant l’ensemble de la saison l’an dernier. La saison dernière, le Mal Aigu des Montagnes et ses conséquences étaient probablement la cause des décès.
En savoir plus : Vous avez dit « andiniste » ? Andinisme ou andiniste se réfèrent à l’alpinisme dans la Cordillère des Andes. De la même manière que l’on utilise parfois Pyrénéiste pour les grimpeurs dans le massif franco-espagnol ou himalayiste pour ceux qui s’attaquent à la fameuse chaine de l’Himalaya. Historiquement l’Alpinisme ne faisait référence qu’au massif alpin puis le terme a été étendu à la pratique quelque soit la montagne.
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