L’été prochain, le Français Benjamin Védrines pourrait bien retourner sur le K2, vite fait, bien fait.
C’est sans aucun doute un des himalayistes les plus rapides du moment. A son sujet, la comparaison avec Ueli Steck est d’ailleurs souvent évoquée. Le Français Benjamin Védrines a affolé les chronomètres l’été 2022 avec son ascension du Broad Peak. Un rythme de près de 400m de dénivelé par heure qui s’était terminé par une descente en parapente. Quelques jours plus tard, il était sur le K2 mais cette fois-ci, le physique n’a pas suivi. Et il s’en est fallu de peu pour qu’il reste à tout jamais sur le second sommet de la planète. « J’ai frôlé la mort sur cette montagne qui me fait rêver » confiait-il au Dauphiné en marge des derniers Piolets d’Or.
Eté 2024 sur le K2 pour Benjamin Védrines
Il évoquait aussi son ambition de revenir au K2 l’été prochain et de réussir l’ascension en un temps record. Peut-être même de battre le record de Benoît Chamoux. En juillet 1986, cet autre Français était passé sous la barre des 24h. Et cerise sur le gâteau, il voudrait bien s’élancer en parapente du sommet. A une telle altitude, les vols peuvent être particulièrement périlleux. Mais ils ont un avantage de taille. En quelques minutes, l’alpiniste perd de l’altitude et revient à un niveau où l’oxygène est plus satisfaisant. A l’inverse, redescendre « à pied » prend des heures et des heures, et mieux vaut être encore en forme. L’histoire de l’himalayisme regorge d’histoire de sommets atteints et de drames à la descente.
Illustration – le K2 © Maria Ly – CC BY 2.0, via Wikimedia Commons