Après la disparition tragique de trois sherpas début avril, c’est au tour d’un client d’être victime de l’Everest. Un médecin américain de 69 ans est ainsi décédé au Camp II il y a quelques heures.
Début avril, trois sherpas perdaient la vie sur le glacier du Khumbu, au pied de l’Everest. Hier, c’est un grimpeur qui est décédé sur la voie d’ascension du toit du monde.
Jonathan Sugarman n’en était pas à sa première expédition. Le médecin à la retraite avait atteint le Camp III de l’Everest la saison dernière. Il avait finalement renoncé pour se « rabattre » sur le Lobuche et l’Island Peak. Mais il comptait bien retenter sa chance sur l’Everest cette année. L’Américain s’est senti mal au Camp II, il est décédé sur place. L’opérateur de l’expédition, IMG, confirme que ce décès « n’était pas le résultat d’un accident d’escalade ou lié aux conditions de la voie ». La météo complique l’évacuation du corps mais elle est imminente, précise l’Himalayan Times.
Les décès sans cause visible sont courants en haute altitude où de nombreux paramètres peuvent impacter la santé des grimpeurs. Ces morts sont souvent catégorisées comme « mort par épuisement » ou « mort par exposition à la haute altitude ». Le Camp II est situé à environ 6.450m.
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