par L’himalayiste Grace Tseng sait que son projet d’ascension de l’Everest sans oxygène revêt un enjeu bien particulier. Qu’elle doit réussir si elle veut faire oublier ses fausses déclarations et ses ascensions critiquées. Et dans ce type d’activité, la pression du résultat est rarement bonne conseillère…
La jeune alpiniste venue de Taiwan est de retour en Himalaya. Ses dernières expéditions se sont soldées par une mauvaise presse, des suspicions de mensonges et des aveux de sommets victorieux annoncés à tort. Grace Tseng n’a pas gravi le Kangchenjunga comme elle l’avait annoncé. Quant à son ascension du Manaslu sans oxygène à la vitesse d’une Formule 1 et sans témoin, elle ne fait qu’ajouter doutes et soupçons. Sur l’Everest, Grace Tseng compte donc faire la démonstration qu’elle est une himalayiste confirmée et que ces suspicions peuvent être balayées du revers de la main. Elle prévoit ainsi de gravir le toit du monde sans oxygène. Un défi que très peu de clients d’expéditions commerciales choisissent de relever.
Gageons que sur une montagne connue pour ses files d’attente d’alpinistes, Tseng aura suffisamment de témoins pour appuyer ses dires. Sur ses ascensions controversées, les seuls témoins étaient ses propres sherpas. Qui font vivre leur famille grâce au salaire qu’elle leur verse. Et qu’elle leur versera lors d’une prochaine expédition… A suivre donc.
Illustration © G.Tseng FB
