par Il pourrait s’appeler Mont Khembalung, mais pour le moment il n’a pas de nom. Il vient d’être gravi pour la première fois il y a quelques semaines seulement.
Jusqu’à mi-novembre, ce sommet de la région de l’Everest n’avait jamais été gravi. Un presque 7.000 du Népal, qui n’a même pas de nom. Les Américains Ted Hesser et Garrett Madison, redescendus de leur ascension de l’Ama Dablam, étaient en pleine forme cet automne. Ils se sont donc attaqués à cette ligne de 1.400 mètres de haut, mêlant des pentes de glace, des arêtes effilées, et surtout un itinéraire complètement nouveau. Ici, pas de voie toute tracée, personne n’étant jamais passé par là. Le 14 novembre dernier, les deux hommes et plusieurs sherpas ont quitté le camp de base en pleine nuit, vers 2h30 du matin. Douze heures plus tard ils étaient au sommet. Une montagne qu’ils aimeraient voir nommée Mont Khembalung, du nom du village d’origine de la plupart des sherpas de leur équipe.
Des montagnes sacrées au cœur de l’Himalaya
Le secteur compte d’autres montagnes invaincues. Les croyances locales rapportent que Guru Rimpoche aurait caché quelques-uns de ses textes sacrés dans ces montagnes, parmi les premiers écrits bouddhistes. Les expéditions commerciales vers des sommets vierges sont de plus en plus fréquentes en Himalaya, c’est une nouvelle tendance.
Illustrations – région de l’Everest © Contributeurs OpenStreetMap
