Mena, Perez, Egloff, Miranda. Ces quatre-là sont engagés dans une expédition au Makalu.
Ce printemps, plusieurs expéditions ont démarré sur le Dhaulagiri et à l’Annapurna. Ces montagnes sont traditionnellement ciblées en début de saison avant le rush de l’Everest. Mais en ce mois d’avril, d’autres 8.000 attirent des grimpeurs, notamment le Kangchenjunga ou encore le Makalu. Ce dernier, avec 8.463 mètres d’altitude, est tout de même le cinquième sommet du monde. Plusieurs alpinistes ciblent cette montagne, parmi eux un petit groupe d’Equatoriens a prévu de se passer d’oxygène. Ces quatre-là méritent quelques détails…
Expédition au Makalu : Perez, Pena, Egloff, Miranda
- Carla Perez a déjà gravi l’Everest et le K2 sans oxygène, mais aussi le Broad Peak, le Manaslu, le Cho Oyu. Quand elle ne guide pas des clients sur les sommets les plus hauts du monde, elle grimpe pour son propre plaisir !
- Esteban « Topo » Mena sera également de la partie. On l’avait suivi en fin d’hiver sur sa tentative avortée au Gangapurna. Ce guide de haute montagne n’était pas effrayé par la face sud de l’Aconcagua à seulement 19 ans. Rien d’étonnant à ce qu’il soit devenu, à 23 ans, le plus jeune grimpeur à réussir l’Everest sans oxygène. Il a aussi gravi le Cotopaxi, dans son Equateur natal, près de 250 fois, rien que çà.
- Sur le Makalu ce printemps, on trouvera aussi Karl Egloff. Ce dernier est spécialisé dans les ascensions rapides comme au Denali en 2019 ou à l’Elbrouz deux ans plus tôt. Au printemps 2023, il cherchera à battre un record de vitesse sur l’Everest. Le Makalu fait donc office de préparation, son premier 8.000. Il pourrait bien tenter d’y battre le chrono d’Anatoli Boukreev. En 1994, ce dernier avait relié camp de base au sommet en un peu moins de 22 heures.
- Nicolas Miranda grimpe souvent avec lui, il sera aussi au Makalu. Il est lui-même adepte des records comme l’été dernier sur un sommet de la Cordillera Blanca au Pérou. Ou quelques années plus tôt à l’Aconcagua.
Illustrations © H. Ogawa | CC BY-SA 3.0