Début avril, un groupe de Français partira à l’assaut de l’Everest, le plus haut sommet de la planète. Parmi eux, deux grimpeurs qui n’en sont pas à leur première ascension de cette montagne mythique.
Ils avaient réalisé l’ascension de l’Everest par le versant nord (voir vidéo du sommet ci-dessous). C’était il y a quatre ans. Ce printemps, Michel Viso et Stéphane Marc repartent à l’aventure. La cible est la même : les 8.849 mètres du toit du monde. Mais cette fois-ci, l’itinéraire diffère. A la voie normale tibétaine succède désormais la voie normale népalaise. Sur le versant sud donc.
Acclimatation loin des dangers du Khumbu
Une expédition de presque deux mois avec une phase d’acclimatation sur un autre sommet népalais : l’Himlung Himal. Avec ses 7.126 mètres, il présente moins de dangers que la traversée du glacier du Khumbu au pied de l’Everest mais son altitude reste optimale pour préparer les organismes au manque d’oxygène. De nombreuses équipes s’acclimatent directement sur l’Everest en multipliant les montées et descentes. Principal risque : la traversée de ce fameux glacier (appelé aussi Ice-Fall, cascade de glace). Entre crevasses, risques d’avalanches, itinéraire parfois incertain ou surpeuplé, ce glacier est un des dangers majeurs de l’ascension de l’Everest via le versant népalais. Il y a quelques mois, le Français Marc Batard était d’ailleurs sur place pour ouvrir une nouvelle voie permettant d’éviter ce périlleux glacier.
D’autres Français seront sur l’Everest ce printemps. A commencer par Jonathan Lamy, le sapeur pompier devenu himalayiste ! Pour suivre les préparatifs et l’expédition de Michel et Stéphane : c’est par ici !
Illustrations- capture youtube © S. Marc