par La fin de la partie n’est pas encore sifflée sur l’Everest et le K2. Sur l’Everest, Jost Kobusch tente une dernière ascension. Au K2, il reste une chance de rejoindre le sommet après l’ouverture du Camp 4. La météo sera déterminante.
Après une longue période d’attente due au mauvais temps, l’Allemand Jost Kobusch profite d’une dernière fenêtre météo pour grimper à nouveau sur l’Everest. Il reste quelques jours avant la fin de son expédition, et il ne compte pas les perdre en restant au pied de la montagne. L’alpiniste solitaire s’est donc offert une ultime incursion en altitude. Elle ne devrait pas durer très longtemps car le vent devrait prochainement revenir sur la montagne. En attendant, Kobusch était à plus de 6.400 mètres d’altitude selon sa dernière position transmise par son tracker. Une altitude qu’il n’avait pas atteinte depuis début janvier. Avec le vent toujours là, « les chances de sommet n’existent pratiquement plus » souligne-t-il. A minima, il compte récupérer son matériel et le redescendre. Le laisser « serait polluer cet environnement » rappelle-t-il. Le « seul espoir qui reste est d’aller plus haut que la dernière fois, voire plus, et acquérir de l’expérience ».
Au K2 : Patience et dernière chance ?
Dans le même temps au K2, le vent a ralenti la progression mais le Camp 4 est ouvert. Une accalmie et le groupe stationné au Camp 3 tentera un assaut vers le sommet. Voilà désormais plusieurs jours que les grimpeurs, y compris la cliente Grace Tseng, sont à une altitude très conséquente dans les conditions hivernales du K2. Même sans aller au sommet, la Taïwanaise à qui personne ne prédisait grande réussite sur cette montagne n’a pas démérité. Elle a d’ores et déjà démontré une vraie forme de résistance. Même si de l’oxygène est utilisé, même si les sherpas sont très présents.
Illustrations – Everest © Pixabay
