par Les expéditions hivernales sur les plus hauts sommets de la planète sont encore loin du but. La météo est capricieuse et le sommet envisagé le 17 février au K2 n’est probablement plus qu’un lointain rêve. L’ascension du K2 en hiver promettait d’être difficile, c’est bien le cas.
L’opérateur en charge de l’expédition commerciale qui vise le sommet du K2 cet hiver a évoqué le 17 février comme « summit day ». Hélas, depuis cette annonce, les conditions ont sévèrement empiré et les équipes sont reparties en direction du camp de base. A ce stade, un Camp 3 a été ouvert, un peu plus bas que son emplacement habituel. Après « quelques jours au Camp 2, notre équipe a décidé de descendre » vers le camp de base. Les prévisions pour les jours à venir laissent entrevoir une dégradation de la situation. Le vent devrait se renforcer, conduisant les températures ressenties à plonger.
Si les nouvelles de l’équipe en charge de sécuriser la voie sont fréquentes, peu d’informations sur la principale cliente. Grace Tseng, de Taïwan, continue de poster des photos de vacances sur Instagram. On a peine à croire qu’elle pourrait être sur le point de gravir le K2 en hiver. A suivre.
Fin au Manaslu, conditions difficiles au Cho Oyu et à l’Everest !
Plusieurs semaines après la fin de la tentative sur le versant Rupal du Nanga Parbat, une seconde expédition s’est terminée. Dans le même temps, l’hivernale au Manaslu a pris fin. Simone Moro, Alex Txikon et leurs acolytes considérant que les conditions ne pourraient être réunies pour continuer à grimper . Du côté du Cho Oyu, le vent est encore très violent et la progression est très lente. Malgré le vent, l’équipe de Gelje Sherpa a néanmoins réussi à fixer l’itinéraire jusqu’au Camp 2. A l’Everest, Jost Kobusch est redescendu du Camp 1 (voir vidéo ci-dessous) et attend une accalmie.
Elle est au courant notre amie Instagrameuse de ce que représente le K2 en hiver ? Je ne crains que la réponse soit « oui, hélas ». Soit ça va finir très mal cette histoire, soit plus surement ça va être demi tour pour tout le monde. Il y a autant de fenêtres météo favorables à cette période dans le Karakoram, que de français qui ont fait les quatorze 8000.
Ils pourront mettre toutes les bouteilles d’oxygene en open-bar qu’ils veulent, des cordes fixes jusqu’a Katmandou, 86 camps intermédiaires, et une armée de sherpas sous-payés, la fenêtre météo miraculeuse c’était en 2021.
Enfin bon. Si ça se trouve dans trois jours elle fait un selfie au sommet avec un #labiseauxpolonais … et ça rigolera moins du coté de Varsovie 😉