par Cet hiver, les camps de base des plus hauts sommets de la planète sont très actifs. Surtout ceux de l’Everest, du Manaslu et du Nanga Parbat. Comment ces expéditions de l’hiver 2022 avancent-elles ? Le point au 4 janvier 2022.
La mauvaise météo de fin d’année n’a pas épargné les expéditions en Himalaya. Un temps maussade qui s’est traduit par de fortes chutes de neige et un net ralentissement de la progression. Depuis quelques jours, le soleil brille à nouveau côté Népal et les équipes s’animent. Sur l’Everest, Jost Kobush a atteint les 6.300 mètres sur son itinéraire de l’arête ouest. Il est redescendu en direction du Lho La. Suivez son parcours en direct grâce à son tracker.
Risque d’avalanches : 5/5 !
Au Manaslu : « la neige tombée la semaine dernière nous complique vraiment les choses » annonce Alex Txikon. Après avoir « littéralement déterré » le camp de base, enseveli sous une épaisse couche de neige, le Basque et son équipe ont étudié les différentes couches de neige pour en vérifier la stabilité. Sans surprise, rapporté à l’échelle occidentale de risque d’avalanche, le risque est maximal. Niveau 5 sur une échelle qui en compte… 5 ! C’est donc avec précaution que quelques membres de l’expédition repartent vers le Camp 1. Ci-dessous, le camp de base enneigé, via l’Instagram de Simone Moro.
Du côté du Nanga Parbat (Pakistan), le temps est toujours très moyen. Hervé Barmasse et ses compagnons continuent de s’acclimater. Ils ont déplacé leur camp de base pour être plus près d’une nouvelle voie. Les conditions sur les précédents itinéraires explorés n’étaient pas acceptables. Les séracs et le risque d’avalanche rendaient certaines voies impossibles. C’est notamment le cas de la célèbre voie Messner.
Illustrations – carte de la région, avec le Nanga Parbat (Pakistan) et Everest/Manaslu (Népal) © Contributeurs Openstreemap
