Suivez Tenjin Lama Sherpa sur les pentes du Dhaulagiri alors qu’il avance dans une neige profonde que l’on croirait infranchissable.
Il avait beaucoup neigé sur le Dhaulagiri fin septembre quand une équipe de sherpas a réussi à ouvrir la voie jusqu’au sommet. Sur la vidéo ci-dessous, vous pouvez voir à quoi ressemble la mission de ces sherpas spécialisés dans la pose de cordes fixes jusqu’aux sommets les plus élevés. Le 30 septembre dernier, Tenjin « Lama » Sherpa a largement contribué à ouvrir la route jusqu’à la cime du Dhaulagiri. Regardez la quantité de neige qu’il a rencontrée au-dessus du Camp 3. Sans oxygène supplémentaire, il ne pourrait évidemment pas avancer à ce rythme mais quoiqu’il en soit, la tâche est colossale. Près de « 21 heures d’effort continu » ont été nécessaires depuis le Camp 3 pour atteindre le sommet, a précisé Seven Summit Treks, son employeur. Tenjin n’est pas un débutant, il a gravi 5 fois le Manaslu, deux fois l’Everest ou encore deux fois le Lhotse. Entre autres.
Neige profonde au Dhaulagiri !
Après le passage de ce groupe de sherpas, plusieurs dizaines de clients (et leurs sherpas) ont rejoint le sommet. Quelques grimpeurs affirment avoir atteint le sommet « sans assistance de sherpas ». Emprunter une voie durement ouverte comme on le voit dans cette vidéo n’est-il pas une forme d’assistance de sherpas ? Pas sûr non plus que les quelques ascensions sans oxygène signalées ces derniers jours aient pu se réaliser sans ce travail préalable des Népalais.
En attendant, il reste du monde au Dhaulagiri. Notamment des alpinistes qui se trouvaient précédemment au Manaslu. Entre l’ouverture de la voie filmée ci-dessus et aujourd’hui, il a reneigé sur la montagne. Il se pourrait bien que tout le travail soit à refaire ! D’autres ont choisi de renoncer face à ces quantités de neige, c’est notamment le cas de Maya Sherpa. Carlos Soria, lui, avait abandonné quelques jours plus tôt, en raison de douleurs musculaires et aux tendons.
Illustrations – traces dans la neige © Pixabay