par Il n’est pas mort sur l’Everest, mais on a appris la mort du sherpa Lhakpa Nuru, suite à son évacuation du camp de base de l’Everest il y a quelques jours. Son décès serait lié à l’altitude.
Il avait été évacué des pentes de l’Everest le 29 mai dernier. L’hélicoptère qui l’avait récupéré au camp de base l’avait emmené jusqu’à l’hôpital de Katmandou. Bien que pris en charge, il aurait succombé à un arrêt cardio-respiratoire dû à un œdème pulmonaire de haute altitude le 3 juin. Soit cinq jours plus tard. Un délai rare dans les cas d’œdèmes de haute altitude. En montagne, un patient peut succomber en quelques heures. Mais lorsqu’ils sont pris en charge à temps, et ramenés à une altitude raisonnable, les patients souffrants d’œdème pulmonaire de haute-attitude peuvent être sauvés (lien en anglais). Le délai entre l’évacuation et le décès est, à ce titre, très surprenant. Des complications éventuelles ne sont pas à exclure, mais le spectre du covid alors très présent au camp de base pointe à l’horizon.
Un sherpa expérimenté meurt après son ascension de l’Everest
Lhakpa Nuru Sherpa allait fêter ses 43 ans et avait réalisé le 11 mai dernier ce qui pourrait être sa quatrième ascension de l’Everest. Il est ainsi le 5ème décès de la saison. Ce décès alourdit un bilan déjà préoccupant. Il s’agissait d’un sherpa très expérimenté précise Stefan Nestler (lien en anglais). Déjà rencontré sur l’Annapurna, le Lhotse ou le Manaslu. Il avait notamment fait partie de l’équipe d’Alex Txikon lors de sa tentative hivernale à l’Everest en 2016-17. C’est le troisième sherpa tué cet hiver sur ou à cause de l’Everest.
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