par L’équipe de Pascal Denoël s’est réduite comme peau de chagrin, il est désormais l’un des seuls membres de son groupe à filer vers le sommet !
Petit à petit, son équipe a rétréci. Des évacuations sanitaires ces derniers jours ont réduit la cordée supposée partir vers le sommet. Bernard et Pascal devaient profiter de la dernière fenêtre météo de la saison mais seul Pascal a quitté le camp. Le guide et organisateur de l’expédition « est malade et reste dans sa tente ». Pascal Denoël a donc quitté le camp de base, seul ! En réalité, le chef d’entreprise français n’était pas tout à fait seul puisqu’accompagné par un sherpa. Deux autres grimpeurs, qui prévoient d’utiliser de l’oxygène, sont également en piste.
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Un sommet samedi ou dimanche ?
Une incertitude demeure sur la date de sommet. Pascal Denoël est au camp 2, il doit désormais « négocier avec les sherpas pour savoir s’il peut faire le sommet le 30 ». Selon lui, cette journée offrirait de meilleures conditions, à la fois au niveau météo et sur la fréquentation de l’itinéraire. Autre conséquence, si les sherpas imposaient un sommet le 29, il perdrait sa journée de repos au Camp 2. D’après ses commentaires avant le départ du camp de base, une attaque au sommet le 29 « hypothéquerait la réussite sans ox ». Il visait depuis le début une ascension sans oxygène, exploit de plus en plus rare sur l’Everest.
Illustration © Expeditions Unlimited
Sans oxygène mais avec un Sherpa qui en a pour l’accompagner. Comme pour le K2, c’est un exploit physique, pas psychologique (après vu la fréquentation sur la voie normale…)