par Prié par son ambassade de quitter le Népal face à la flambée du covid, Carlos Soria abandonne sa tentative au Dhaulagiri. La onzième.
Jour après jour, le camp de base du Dhaulagiri s’était vidé. Les cas de covid se multipliant, la plupart des expéditions avaient évacué de nombreux membres. Et les conditions avalancheuses sur la montagne avaient fini de convaincre les uns et les autres qu’il valait mieux renoncer. Un seul groupe résistait, celui de Carlos Soria. Epargnée par le virus, son équipe était toujours là et espérait une nouvelle fenêtre météo pour tenter l’ascension.
Carlos Soria abandonne
Mais il y a quelques heures, l’ambassade d’Espagne à New Delhi (l’Espagne ne dispose pas de représentation diplomatique au Népal) a appelé ses ressortissants à quitter le Népal. Avec le concours d’Iberia, un vol est en cours d’organisation pour rapatrier le plus d’Espagnols possible.
Un vol de rapatriement espagnol en préparation
D’après Soria « la situation n’est pas claire » et si son équipe ne saisit pas l’opportunité de partir par ce vol de rapatriement, elle pourrait bien rester bloquer longtemps au Népal. Carlos Soria devrait donc quitter le camp de base du Dhaulagiri, sans avoir pu retenter le sommet. A 82 ans, cette montagne lui résiste depuis longtemps et cette année encore, le sort s’acharne. C’était sa onzième tentative au Dhaulagiri, il en faudra vraisemblablement une douzième !
Une fois le Dhaulagiri gravi, il ne lui restera plus qu’un 8.000 à gravir pour finir sa quête de sommets. Le Shishapangma sera alors son 14ème sommet de plus de 8.000 mètres. Il a débuté ce défi himalayen à l’âge de 60 ans, une fois retraité. Et si le covid lui a fait perdre plus d’une année, il y a fort à parier qu’il repartira dès que possible vers les plus hautes montagnes de la planète !
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