En se déplaçant à Erevan pour le sommet de la francophonie, le Président Macron avait emmené dans ses valises des représentants de l’excellence française en matière de sports d’hiver. La station Chamrousse venait y présenter sa station du 3ème millénaire, et le constructeur POMA venait prospecter dans un pays assez montagneux mais dont les stations se comptent sur les doigts d’une main. Le récent renversement du pouvoir semble rassurer les investisseurs étrangers, un véritable marché se dessine en Asie occidentale. Ces dernières années, les projets se sont multipliés dans la toute proche Géorgie, ce serait désormais au tour de l’Arménie, au cœur du Petit Caucase.
Tsaghadzor à 50km de la capitale
La plus grande station d’Arménie, Tsaghadzor, est située à seulement 1 heure de route d’Erevan. Et la position du pays est centrale. Trois heures de vol suffisent à rallier Dubaï ; seulement 2h30 pour venir d’Istanbul. Située à 1.800 mètres d’altitude, la station n’a qu’un domaine skiable modeste d’une trentaine de kilomètres de pistes. Pièce maîtresse du domaine, un télésiège 4 places installé en 2004 par Leitner. Le sommet de la station culmine à 2.819 mètres et offre une vue panoramique sur le Mont Ararat et ses 5.165 mètres. Un forfait Adultes pour une journée coûte environ 20 Euros.
Des projets à venir
En quelques années, cette station a réalisé de nombreux travaux pour se moderniser et attirer une clientèle étrangère. Les skieurs du Moyen-Orient sont notamment en ligne de mire. De 2.000 lits touristiques en 2005, le projet est d’arriver à 15.000 lits à horizon 2020. L’objectif n’est pas encore atteint, et pour cause, la station cherche encore des investisseurs. Mais d’ores et déjà plusieurs hôtels de standing international sont ouverts et les travaux continuent. A proximité de Tsaghadzor, d’autres projets de stations se dessinent dans une économie qui s’ouvre de plus en plus sur le reste du monde.
Illustration © Tsaghadzor