par Il y a tout juste 50 ans, les premières briques de la station étaient posées au niveau du Hameau des Près. C’était le début de la station, à 1.400 mètres. Six ans plus tard, de nouvelles remontées mécaniques voient le jour et la station s’étend. Un deuxième site se construit à environ 1.600 mètres. Dans les années 80, Puy Saint Vincent a tout d’une grande avec l’organisation de grandes compétitions de ski alpin. Le critérium de la Première Neige de 1984 est notamment organisé dans la station haute-alpine, faute d’un enneigement suffisant à Val d’Isère. Dans les années 2000, de nouvelles remontées sont installées et un dernier quartier voit le jour, à 1.800 mètres. La station s’échelonne ainsi entre 1.400 et 1.800 mètres d’altitude.
Le domaine skiable
Il propose quelques 1.350 mètres de dénivelé avec un point culminant à 2.700m. 75 kilomètres de pistes, 12 remontées mécaniques, 1 piste de ski nocturne ouverte deux soirs par semaine, 1 snowpark , un boardercross et un système d’enneigement artificiel composé d’une centaine de canons qui permettent de couvrir près de la moitié des pistes. Plusieurs circuits de ski de fond et une piste de ski de randonnée viennent compléter l’offre ski. Pour les non-skieurs, six sentiers sont damés et balisés ! Tarif forfait adulte Journée : 33,50 €. La station propose aussi des forfaits 4 heures.
Un anniversaire
A l’occasion de ses 50 ans, Puy Saint Vincent a édité un ouvrage avec des photos exceptionnelles. Il retrace ces « 50 ans de ski ». N’essayez pas de le trouver dans votre librairie, il faut venir jusqu’à la station pour se le procurer. Il est en vente dans les Offices de Tourisme et certaines caisses de remontées mécaniques de la station. Des feux d’artifice ponctuent toute la saison d’hiver et jusqu’à la fin du mois de mars, la station propose de gagner son forfait à vie !
Au cœur du Pays des Ecrins
En descendant de Puy Saint Vincent, on arrive à l’Argentière-La Bessée. Son nom vient d’une mine d’argent. Du temps de son exploitation, ce filon de plomb argentifère fit la prospérité du village dans la seconde moitié du XIXème siècle, et de nombreux italiens du Piémont qui venaient y travailler. Et bien que déclinant jusqu’à sa fermeture en 1908, la mine était précurseur dans un domaine qui connaît aujourd’hui un véritable essor : le tourisme industriel. Elle se visitait déjà du temps de son exploitation, et il est toujours possible de la découvrir 110 ans après son arrêt.
A proximité, la réserve biologique des Deslioures propose aux visiteurs quelques 900 espèces de fleurs et notamment une grande concentration de chardons bleus, une espèce rare !
A peine plus loin, vous pouvez également découvrir Ailefroide, porte d’entrée sur les grands sommets des Ecrins et site d’alpinisme réputé. Il faut dire que la Barre des Ecrins (et ses 4.102 mètres) est toute proche.
Se loger et venir à Puy Saint Vincent
Directement dans la station, vous trouverez deux hôtels 3 étoiles : Saint Roch et l’Aiglière. Mais aussi de nombreuses résidences dont certaines de construction très récente et de haut standing. Pour une semaine en hôtel, la chambre triple en petit déjeuner est à partir de 679 €. L’appartement idéal pour 4 personnes (moins idéal mais acceptable pour 6) dans une résidence avec piscine vous sera facturé 850 € en haute saison. Il est également possible de se loger dans la vallée et de monter en station à la journée. Les tarifs seront un peu plus attractifs.
Pour venir jusqu’à Puy Saint Vincent, si des TER arrivent jusqu’à l’Argentière-Les Ecrins, il ne faut pas être pressé. La ligne SNCF qui va jusqu’à Briançon ne va pas bien vite. Il est cependant possible de faire le trajet en TGV jusqu’à Oulx (Italie). De là, une navette propose 3 allers-retours par jour les samedis d’hiver. Sinon, la voiture reste un moyen efficace de rejoindre la station. Comptez 3h45 depuis Lyon ou 3h depuis Marseille.
Illustrations : Station 1600 © A. Delesse (Prométhée) / Pistes © Ben.popeye / Station © Puy Saint Vincent / Gare © Gui261986
