par Il y a quelques heures, Valentina Greggio battait le meilleur chono masculin dans une compétition de ski de vitesse.
Le 1er février 2025, l’Italienne Valentina Greggio a marqué l’histoire du ski de vitesse. Elle est devenue la première femme à enregistrer un temps plus rapide que ses homologues masculins en Coupe du Monde. Sur la piste emblématique de Vars (05), Greggio a atteint une vitesse impressionnante de 202,140 km/h. Surpassant de justesse le vainqueur masculin Simone Origone, qui a atteint 202,120 km/h.
Cette performance transcende les divisions de genre dans ce sport, marquant une première historique en Coupe du Monde de ski de vitesse. Ce succès renforce également sa domination cette saison, avec une quatrième victoire consécutive en Coupe du Monde 2025. Les Suédoises Agnes Abrahamsson (197,300 km/h) et Siri Kling Andersson (194,320 km/h) complètent le podium féminin. Mais c’est l’exploit de Greggio qui a stupéfié le monde du ski.
Lire aussi : Record de vitesse à ski pour un Français !
Âgée de 33 ans et originaire de Masera, en Italie, Greggio n’en est pas à son premier record. Elle détient six titres globaux de Coupe du Monde — plus que tout autre skieur de vitesse dans l’histoire — et quatre Globes de Cristal en ski de vitesse. En 2016, elle est devenue la femme la plus rapide sur des skis, atteignant 247,083 km/h à Vars. Un record qui tient toujours près d’une décennie plus tard. Cependant, le jalon atteint samedi est différent.
Initialement inconsciente de la signification de son temps, elle pensait que les hommes avaient été encore plus rapides. « Je pensais qu’ils avaient fait 203 ou 204 km/h. Donc je me suis juste dit que j’avais gagné la course féminine. Puis mon coéquipier Samuele Capello est venu vers moi en courant et m’a dit : ‘Tu as eu la meilleure vitesse de tous.’ »
La performance de Greggio n’est pas seulement une autre victoire en Coupe du Monde. C’est un moment qui redéfinit le paysage du ski de vitesse. Sa capacité à dépasser les hommes sur la même piste, dans des conditions identiques, bouscule les hypothèses de longue date sur le genre dans les sports extrêmes.
Illustration © OT Vars – Léa Scappini
