Médaillée de Bronze aux Jeux de Sotchi, la snowboardeuse française Chloé Trespeuch se prépare à ses deuxièmes olympiades. A 23 ans, la championne de Val Thorens a multiplié les victoires en Coupe du Monde ces dernières années, dans sa discipline favorite : le snowboard cross. Avec un tel palmarès, elle est une chance crédible de médaille pour la France à PyeongChang.
3 questions à Chloé Trespeuch
Altitude.News – Est-ce qu’à l’approche des Jeux, vous repensez à Sotchi ? et quels souvenirs gardez-vous de cette première expérience olympique en 2014 ?
Chloé Trespeuch – Je garde évidement un super souvenir de Sotchi, c’était des moments forts en émotions. Et une joie de partager ça avec tout ma famille sur place. Mais sportivement parlant c’est du passé et tout est reparti à zéro le lendemain des Jeux pour me projeter sur la suite des objectifs.
A.N. – Comment on se prépare – spécialement pour les Jeux, en plus de vos entraînements et préparations pour les autres compétitions ? En quoi cette compétition est-elle si différente des autres (les compétiteurs sont les mêmes, la discipline aussi…), expliquez-nous !
C.T. – L’entraînement est le même que les autres années car les Jeux Olympiques sont importants mais j’ai aussi à cœur de jouer les victoires sur les Coupes du Monde après il y a tout de même beaucoup plus de pression car c’est l’événement sportif le plus médiatique et gagner une médaille est vraiment La consécration pour un sportif. Un travail de préparation mentale, comme la visualisation ou la sophrologie, nous aide à gérer cette préparation supplémentaire. On représente vraiment notre nation lors de l’événement et sommes fières de ramener une médaille au pays.
A.N. – Vous êtes une « athlète SNCF », le grand public ne connait pas vraiment ce dispositif, est-ce que vous pourriez nous l’expliquer ?
C.T. – Je suis nouvelle dans ce dispositif et les années Olympiques La SNCF nous détache complètement. Mais c’est une vraie chance d’être une athlète SNCF car ils me soutiennent pendant ma carrière sportive et me permettent aussi de préparer ma reconversion en me formant à un métier.
A l’image des Douanes et de l’Armée, les grandes entreprises publiques soutiennent de grands champions en les embauchant. La SNCF, la RATP ou EDF en sont quelques exemples. Pendant la durée de leur carrière sportive, ils n’ont que très peu d’obligations auprès de l’entreprise en question, si ce n’est des obligations de représentation. Par la suite, quand la carrière sportive se termine, ils peuvent leur proposer une véritable reconversion.
Crédit Photo : Chloé Trespeuch