par Il y a quelques mois, il y avait encore pléthore de candidats à l’organisation des Jeux Olympiques d’Hiver de 2026. Oui mais voilà, les Suisses comme les Autrichiens ont jeté l’éponge. Après un référendum local, les citoyens suisses se sont ainsi prononcés contre le dossier Sion 2026. Faute de soutien politique local et national, c’est cette fois la candidature de Graz (Autriche) qui a été retirée. Ce n’est donc pas le processus de sélection mais bien les villes elles-mêmes qui se retirent de la course.
Si Thomas Bach, Président du CIO, se réjouissait des nombreuses candidatures de qualité il y a encore quelques semaines, le voici avec une liste qui se réduit d’heure en heure. Pour l’heure il reste Stockholm (Suède) et une candidature du nord de l’Italie pour l’Europe. Mais aussi la ville d’Erzurum (Turquie) ainsi que deux redoublantes. En effet, Calgary (Canada) et Sapporo (Japon) présentent un dossier. Ces deux villes avaient accueilli les J.O. d’hiver respectivement en 1988 et 1972.
Une candidature turque
Sur toutes ces candidatures, celle d’Erzurum semble être hors sujet. Peu de gens connaissent la Turquie pour ses montagnes. Erreur ! Erzurum est une ville de près de 500.000 habitants située à presque 2.000 mètres d’altitude au nord-est du pays. A proximité, les pistes de Palandöken culminent à plus de 3.100 mètres. Le pays, à cheval entre Asie et Europe, a annoncé des investissements de plusieurs dizaines de milliards d’Euros dans ses montagnes. La modernisation des infrastructures sportives et de transport ou la création de centaines d’hôtel sont au programme. Le Président turc en personne, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé son soutien à la candidature. Rien n’est donc perdu pour ce dossier ! Même s’il comporte quelques manquements, à l’image de l’absence d’un aéroport international à proximité.
Les olympiades d’hiver de 2022 se tiendront an Asie, à Pékin. La ville hôte des jeux de 2026 sera choisie en septembre 2019.
