Amir Arsalan Mahdavi, Eshragh Najaf Abadi, Hessam Mousavi, Dena Sheybani et Mohammed Khiveh. Ils sont alpinistes, moniteurs de snowboard, grimpeurs de haut niveau, VTTistes. Ils sont surtout en prison pour avoir pris part à des manifestations en Iran. Arrêtés entre fin octobre et fin novembre, on les accuse de terrorisme. Le régime iranien est actuellement secoué par de nombreuses manifestations qui pourraient déstabiliser le pouvoir. Ce dernier ne recule devant rien pour faire taire la contestation.
Accusés de terrorisme, ils risquent la peine de mort
Ces cinq montagnards iraniens sont derrière les barreaux pour avoir prétendument préparé un attentat à la bombe. Le média d’opposition au régime IranWire parle d’aveux sous la pression des autorités et dénonce un scénario très incohérent. Parmi les chefs d’accusation qui pèsent sur ces 5 personnes, on leur reproche de « mener une guerre contre Dieu, d’agir contre la sécurité nationale, et d’être des terroristes ». A ce jour, les familles n’ont pas de nouvelles de leurs proches arrêtés. Une pétition est actuellement en ligne pour que le sort de ces cinq athlètes ne passe pas sous silence. Ces montagnards iraniens auraient simplement participé à des manifestations en opposition eu régime.
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La maison détruite d’Elnaz Rekabi
En octobre, c’est la grimpeuse iranienne Elnaz Rekabi qui avait attiré les foudres du régime en participant à une compétition internationale d’escalade sans porter de hijab. Une « infraction majeure » commise par cette femme de 33 ans. De retour au pays, elle et sa famille avaient subi de nombreuses pressions. Ses excuses publiées par les médias iraniens ont été enregistrées sous la contrainte d’après la BBC. Sa maison de famille a été détruite par la police il y a quelques semaines. Une opération officiellement menée pour une histoire de validité de permis de construire, mais que les opposants au régime qualifient d’acte de vengeance.
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