Dans le cadre de son ascension de l’Everest en 2022, Marc Batard réfléchit à l’ouverture d’une nouvelle voie d’accès, plus sûre pour les alpinistes et les porteurs.
A l’aube de ses 70 ans, le Français Marc Batard prépare son retour sur le toit du monde. Celui que l’on surnomme « le sprinteur de l’Everest » pour ses records passés met la sécurité au premier plan. Il y a quelques semaines, il participait à une ascension sans oxygène de l’Annapurna. Il a renoncé à son sommet, précisément pour des raisons de sécurité. La montagne était sur-fréquentée (près de 70 sommets en quelques heures) et un passage était particulièrement exposé aux avalanches.
Marc Batard : une nouvelle voie sur l’Everest pour la sécurité de tous
Toujours au Népal, Marc Batard a continué sa préparation pour son expédition de l’an prochain. Grâce à un repérage par hélicoptère, il est convaincu de la faisabilité d’un nouvel itinéraire. Un passage pour rejoindre le Camp 1 de l’Everest. « Je suis très optimiste, ce matin j’ai pu voir un passage faisable » a-t-il indiqué. Une voie qui permettrait d’éviter tout ou partie de l’un des secteurs les plus dangereux de l’ascension : la cascade de glace. Entre risques d’avalanches et crevasses, cette première partie de la voie vers le sommet est en effet très accidentogène. En 2014, une avalanche s’était déclenchée dans ce secteur et avait tué 16 sherpas.
Une approche en ligne avec la démarche du premier Sommet International sur la Sécurité en Haute Altitude (SISHA), organisé notamment par Marc Batard. Il devrait se tenir en 2022 à Albertville, à l’occasion du 30ème anniversaire des jeux Olympiques.
Illustration © Marc Batard, Deny de Almeida – FB
BRAVO à ce grand alpiniste pour qui la sécurité et le bien être des autres est une priorité avant sa propre personne. Il me fait rêver depuis des décennies et continuera à me faire rêver . Je le suivrai pour ses prochains sommets.
Moi aussi, je suis admiratif. Ce n’est pas un rigolo. Il m’inspire évidemment.