Ce printemps devrait, comme en 2019, être très fréquenté sur l’Everest. Le record du nombre de permis est bientôt égalé. Cette année-là, le Népal en avait délivré 382. Le succès de l’Everest ne se dément pas, malgré les nombreuses critiques dont fait l’objet cette industrie.
Les derniers chiffres fournis par les autorités népalaises sont sans équivoque. ll devrait y avoir cette année autant d’alpinistes sur l’Everest que lors du printemps 2019, une année record. 366 permis ont d’ores et déjà été délivrés à une quarantaine d’équipes distinctes. Si le versant tibétain est fermé aux touristes étrangers et ne devrait compter que quelques dizaines d’alpinistes chinois, c’est une autre histoire côté népalais. Le camp de base fourmille de grimpeurs, de cuisiniers, de sherpas. Certaines installations n’ont d’ailleurs plus rien à envier à de l’hôtellerie…
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Everest : mais où sont les Français ?
Ces derniers jours, les premiers alpinistes ont atteint le Camp 1 et on pourrait voir cette semaine de plus en plus d’arrivées au Camp 2. Ces rotations d’acclimatation sont indispensables pour que les organismes puissent aller au sommet. Même pour celles et ceux qui, et c’est l’écrasante majorité, utilisent de l’oxygène en bouteilles. D’autres équipes préfèrent s’acclimater sur d’autres sommets alentour, à l’image du Français Jonathan Lamy qui grimpe sur le Lobuche, 6.119m. Se préparer sur d’autres montagnes permet notamment de limiter le nombre de fois où les alpinistes traversent le Glacier du Khumbu, une des zones les plus dangereuses du parcours.
L’autre expédition à laquelle participent des Français n’est pas encore arrivée au Camp de base. Aux dernières nouvelles, ça ne saurait tarder. Le groupe est quelque part entre les Lacs de Gokyo et le camp de base de l’Everest. Ce trek, qui traverse des hauts cols népalais, à plus de 5.000 mètres, est aussi un bon moyen de s’acclimater à l’altitude.
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