Ils sont déjà en marche dans la vallée de l’Everest, en direction du camp de base. Trois français veulent réaliser leur rêve de sommets, ils rejoignent des dizaines d’autres prétendants à l’ascension du toit du monde.
Jonathan, Jonathan et Michel. 24, 43 et 53 ans. Ils sont en marche pour le camp de base de l’Everest, versant népalais. Comme des dizaines d’autres grimpeurs venus du monde entier, ils convergent vers le pied de la montagne et le Glacier du Khumbu. Le gros de la logistique les a précédés et le camp de base est déjà une petite ville entourée de très hauts sommets. Si Michel a déjà gravi des sommets de plus de 8.000 mètres, c’est une première pour les deux autres. Mais à défaut d’avoir une expérience à rallonge, ils sont en pleine forme et ont de la motivation à revendre. Car le parcours du combattant n’a pas commencé cette semaine. Le trek d’approche est même plutôt reposant.
Deux ans de préparation pour Jonathan Lamy
Depuis près de 2 ans, en plus d’un entrainement intensif, Jonathan Lamy a bataillé pour trouver des partenaires, réunir des fonds, collecter des combinaisons de l’ESF pour des petits villages du Népal, mettre en avant la bonne cause qui lui tient à cœur : l’œuvre des pupilles des Sapeurs-Pompiers… Un parcours semé d’embuches que Jonathan a su surmonter. Et pas n’importe comment. Les produits dérivés estampillés Everest 2021 se sont vendus à plus de 1.200 exemplaires ! Les 30 kg de tenues de l’ESF de La Plagne sont parties pour le Népal. Il a convaincu de nombreux partenaires et sponsors. Bref, il n’a pas chômé.
A cause de la pandémie, il n’a pas pu grimper dans les Andes comme prévu mais qu’à cela ne tienne. Entre deux confinements, il a réussi à prendre un avion pour la Tanzanie et gravir le Kilimandjaro, point culminant du continent africain. Sans oublier tous ses entrainements dans les Alpes. Moniteur de ski une partie de l’année, pompier le reste du temps, il voit grand. A son ascension de l’Everest, il voudrait même ajouter celle du Lhotse, le 8.000 voisin, beaucoup moins fréquenté. A suivre donc !
Illustrations © Jonathan Lamy