Ses plans ont été contrariés mais l’himalayiste népalais Nims Dai comptait bien s’élancer du sommet du K2 en parapente. Il a récemment partagé des images de sa préparation au pied de la montagne.
Mi-janvier dernier, Nims Dai réussissait l’exploit de gravir le K2 en hiver et sans oxygène supplémentaire. Une première historique à laquelle le Népalais voulait initialement ajouter un autre défi. Celui de la descente en parapente. L’été dernier, il s’était entrainé dans le massif du Mont Blanc et comptait bien mettre son talent à profit pour s’assurer une descente rapide. Dans les images ci-dessous, il essaie de tenir sa voile, face à différents vents puissants et à leurs effets multiples. Comme il l’écrit : « ça a l’air simple (…) mais croyez moi, ça ne l’était pas ». Son équipement de parapente, stocké dans un camp d’altitude, a hélas été balayé par le vent. Résultat, faute de matériel, il a dû renoncer à ce défi supplémentaire et se « contenter » de son ascension. Sa voile, siglée à son nom (sa marque ?), n’aura donc pas servi.
Parapente depuis le sommet du K2 : était-ce réellement possible ?
Début janvier, ExWeb avait posé la question d’un tel défi à un expert du parapente en Himalaya, l’Autrichien Max Berger. La conclusion était sans appel : « Je doute que voler depuis le sommet soit possible ». Le doute reste entier mais Nims confirme qu’il avait bien en tête de descendre du sommet en « speed-flying ». Le doute sur la faisabilité d’une telle entreprise avec la violence des vents hivernaux reste entier.
Illustrations © ashok_wenjha_rai / Nims Dai