Un alpiniste a disparu sur le Pastore Peak, un 6.000 de la région du K2. Des recherches ont démarré pour retrouver Alex Goldfarb. Quelques heures plus tard, son corps sans vie a été retrouvé.
Alex Goldfarb et Zoltan Szlanko étaient dans la région du K2 pour tenter l’ascension hivernale du Broadpeak, 8.051 mètres. Lors d’une ascension d’acclimatation sur un sommet voisin, Goldfarb a disparu. Plusieurs initiatives étaient en cours pour tenter de le retrouver.
Alex Goldfarb : disparu sur l’ascension du Pastore Peak
Les deux grimpeurs s’étaient séparés sur leur ascension d’acclimatation mais Goldfarb n’est pas revenu au camp de base. Une « recherche par drone a d’ores et déjà été conduite » indique Laszlo Pinter, en charge de la communication de l’expédition. L’appareil est allé jusqu’au plus haut camp du Pastore Peak, dernier endroit où un échange radio avait été réalisé avec Goldfarb. « Il n’y avait aucune trace d’Alex à cet endroit ». C’est depuis ce camp que le grimpeur devait essayer d’atteindre le sommet.
Des recherches héliportées pour retrouver Goldfarb
Une recherche devait être menée par hélicoptère. John Snorri, Ali Sadpara et son fils étaient au camp de base du Broadpeak pour prêter main forte aux recherches. Ils avaient délaissé (un temps) leur objectif initial, le K2 en hiver, pour venir aider Soltan Szlanko. Le fils d’Alex Goldfarb avait ouvert une cagnotte pour financer la recherche en hélicoptère. Cette campagne de crowdfunding avait permis de réunir en quelques heures plus de 65.000 dollars. Elle devrait permettre de faire voler deux hélicoptères autour du Pastore Peak (6.209m). Le mauvais temps, la neige notamment, semblait compliquer les recherches.
MISE A JOUR 18/01/21 – 16h : Les hélicoptères ont repéré des traces de tentes dans une zone très crevassée. Mais aucune trace de Goldfarb. (Source: Pinter Laszlo)
MISE A JOUR 18/01/21 – 19h : Le corps sans vie d’Alex Goldfarb a été retrouvé, lors d’une troisième vol, mettant fin aux recherches. (Source: Pinter Laszlo)
Illustrations (hélicoptère armée pakistanaise – photo d’archives) © Asghar Ali Porik