par Les articles de presse résument généralement des journées entières en un simple « ils ont atteint le Camp 2 ». On partage généralement des photos ou des vidéos du sommet. Mais ces expéditions durent des semaines. Sur le terrain, il se passe bien d’autres choses. Avec ces quelques images, vous allez pouvoir comprendre à quoi peut ressembler une ascension d’un sommet de 8000 mètres.
Une traversée vertigineuse entre deux camps
Une traversée bien verticale sous le Camp 2 du Gasherbrum II, l’été dernier. Lotta Hintsa et Don Bowie avancent doucement, progressant le long d’une corde fixe. A leur gauche, une bonne dose de vide et une trace bien étroite !
Une crevasse et une échelle…
Un des grands classiques du Glacier du Khumbu, au pied de l’Everest. Les crevasses béantes que l’on chevauche avec des échelles installées par les sherpas. Ici, c’est Nims Dai qui avance avec précaution et concentration. Marcher avec des crampons sur une échelle métallique n’est pas une chose aisée. Et mieux vaut ne pas glisser.
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Solitude !
Les 8.000 ne sont pas toujours très fréquentés. Surtout si vous venez en plein hiver. Souvenirs de l’expédition au K2 début 2019 menée par Alex Txikon. Ici, un des membres de l’équipe qui avance doucement vers le prochain camp. La visibilité est réduite, le froid est là, chaque pas est difficile et pourtant, ces images n’ont pas été tournées à très haute altitude. Qui va loin ménage sa monture…
Et la descente n’est pas si simple…
Sur le Manaslu, le Brésilien Moeses Fiamoncini descend doucement pour rejoindre le camp de base. Réussir une ascension, ce n’est pas arriver au sommet. Mais bien revenir sain et sauf au camp de base. Jusqu’aux derniers mètres, les himalayistes doivent rester concentrés.
Illustrations Ascension 8000 ©DR
