Le coronavirus frappe de plein fouet l’industrie touristique du Népal. Depuis début février, les visiteurs ont commencé à se raréfier. Semaine après semaine, le tourisme mondial s’est arrêté. Aujourd’hui, il est quasiment impossible de voyager. Entre les restrictions de chaque pays et les réductions de capacité des compagnies aériennes, se rendre au Népal n’est plus une option. Dans le même temps, les autorités de Katmandou ont suspendu les permis d’ascension et durcit les formalités d’entrée sur leur territoire. Conséquence : toutes les expéditions du Printemps sont annulées et les professionnels du tourisme font grise mine.
Un secteur très important
Quelques 20.000 acteurs du tourisme voient leurs emplois ainsi menacés, comme l’évoque le média indien News18. Un des responsables de l’Association Népalaise des Guides Touristiques, Bhai Krishna Khadka, se veut confiant : « Nous espérons que les touristes reviendront ». Au Népal, on compte quelques 16.000 guides de randonnée et d’alpinisme ainsi que 4.000 guides touristiques. Mais autour d’eux, les hôteliers, restaurateurs, commerçants ainsi que leurs familles représenteraient près d’1 million de personnes vivant de la manne touristique.
Une opération nettoyage pour sauvegarder quelques emplois
Pour essayer de réduire cet impact, plusieurs responsables du secteur des expéditions ont fait une proposition aux autorités. Pourquoi ne pas profiter de cette période sans touriste pour nettoyer l’Everest. Des dizaines de cadavres et des tonnes de déchets sont encore disséminées sur le versant népalais du toit du monde. L’année dernière, une mission avait permis de redescendre 4 corps et 11 tonnes d’ordures, rappelle le Kathmandupost.
Une nouvelle campagne de 3 mois pourrait ainsi fournir un emploi à plusieurs centaines de sherpas, guides et autres professionnels du tourisme. Le Vice-Premier-Ministre népalais a semblé intéressé par cette idée. Elle pourrait être financée, tout ou partie, par des fonds récupérés sur la Campagne Visit Nepal 2020. Campagne internationale qui avait décidément mal choisi son année. A ce stade, les autorités n’ont encore rien décidé. Les sherpas qui avaient pris le chemin du camp de base pour préparer la voie vers le sommet ont fait demi-tour, comme le rapport le Sagarmatha Pollution Control Committee.
Dans la vallée de l’Everest, certains sherpas travaillent durant trois mois d’expéditions et font vivre leur famille tout le reste de l’année. La suspension des expéditions fait ainsi perdre son unique source de revenus à toute une vallée.
Illustration © DR
Et pourquoi Kodak ne lèverait pas des fonds en s’associant avec Gotham Sachs et les 1 000 premières sociétés mondiales, en partenariat avec une cagnotte ouverte à toutes et tous, pour former des chiens sniffeurs de papier photo et d’appareil Kodak, type Vest Pocket. Celui-là même utilisé par George Mallory pour prendre en photo, sa femme Ruth. Photo qu’il avait promis de déposer au sommet de l’Everest s’il sommetait et qu’on n’a pas retrouvé sur sa dépouille, pas plus que l’appareil. Quand Conrad Anker retrouve le corps de Mallory, disparu le 8 juin 1924, le 1 mai 1999.
On engage alors tous les sherpas de libre et on monte de multiples expé, après avoir quadrillé la voie nord, avec prime au succès et droits libres de récits, photos, images satellites et vidéo ad vitam æternam moins 3.14 secondes.