Demain, c’est la grande première du film de Lazo, Pugovkin et Cimenti, à Milan. Dans ce long-métrage, les trois alpinistes reviennent sur leur été au Nanga Parbat. Ce documentaire n’est pas que paysages grandioses et descentes à ski. C’est aussi la vie du groupe. De l’aveu même des participants, c’est certainement la dimension qui a été la plus compliquée dans cette expédition.
« La difficulté n’était pas seulement l’ascension épuisante sans oxygène et avec de lourds sacs et skis sur nos épaules, pas non plus les avalanches ou les crevasses. Le problème principal était la communication au sein de l’équipe. C’était la première foi que les athlètes menaient une expédition ensemble. Dormir dans une étroite tente, habitudes énervantes, barrière du langage… autant de raisons qui n’ont pas facilité le début de leur amitié. Mais la situation a été réglée par le Nanga Parbat lui-même… »
Dans cette bande-annonce, quelques images splendides donneront certainement envie aux curieux d’en voir plus. Notamment quand il sera question de cette terrible avalanche, à demi-évitée par Vitaly Lazo. L’été dernier, les trois comparses avaient gravi le Nanga Parbat, sans oxygène, avant de le descendre à ski.
Cette ascension du Nanga fait partie d’un défi plus large durant lequel le duo russe souhaite skier bon nombre de sommets de plus de 8.000 mètres. Ils ont déjà réussi le Manaslu et tenté l’Annapurna. Pour ce sommet pakistanais, l’Italien Calaberto Cimenti s’était joint à eux.
Illustration © Горная Территория