par Il y a quelques jours, une cinquantaine de grimpeurs membres de l’ONG « Les Baroudeurs de l’Espoir » ont réalisé l’ascension du Mont Rose. Parmi eux, la marraine de l’association Sarah Ourahmoune, vice-championne olympique et championne du monde de boxe. Les bénévoles de cette ONG ne sont pas allés au sommet (que) pour le plaisir. S’ils ont chaussé les crampons, c’est aussi pour la bonne cause. L’objectif d’un tel défi était de réunir des fonds pour venir en aide aux enfants victimes de conflit. L’association aide sur tous les plans : « urgences médicales, aides alimentaires et programmes scolaires », destinés aux enfants d’Alep notamment. L’an dernier, l’association a permis de financer « le retour à l’école de 1.200 enfants ».
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Sarah Ourahmoune partage les valeurs de cette ONG : « Lorsque l’on voit une personne se noyer, on ne se demande pas combien ça va nous coûter, on se demande juste si on est capable de nager et on y va ! ». Les Baroudeurs de l’espoir sont une petite structure, uniquement composée de bénévoles. Elle reverse « intégralement » les fonds qu’elle récolte sur le terrain. L’initiative du Mont Rose, baptisée Amalia 2019, a permis de récolter quelques 207.000 € auprès de partenaires et de mécènes.
La pointe Gnifetti
Les bénévoles sont ainsi allés au sommet de la Pointe Gnifetti. Du nom du premier alpiniste à y avoir posé le pied : le prêtre italien Giovanni Gnifetti. C’est l’un des sommets du Mont Rose, il culmine à 4.554 mètres. Cette ascension, en grande partie glaciaire, n’est pas très technique. Mais les distances et son altitude significative peuvent la rendre assez éprouvante. Cette montagne est située à la frontière entre Suisse et Italie. Elle peut d’ailleurs être gravie depuis le côté helvète (Monte Rosa Hutte) ou italien (Cabane Gnifetti).
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Illustration © Les Baroudeurs de l’Espoir
