Après plusieurs jours où seules les expéditions du Nanga Parbat pouvaient bouger, la météo a donné une chance au K2. Mike Horn en a profité. De son côté, Sophie Lavaud approche du camp de base du Gasherbrum I et Denis Urubko vient d’arriver au camp. Stefi Troguet est de retour au camp de base. Les conditions météo devraient être meilleures sur cette fin de semaine, ce qui nous promet un peu d’action ! Notamment de l’équipe de skieurs de Lazo, Pugovkin et Cimenti.
Au K2, Mike Horn grimpe enfin !
Après plusieurs jours d’attente au camp de base, le sourire est de retour sur les visages des grimpeurs. Les conditions météo ont enfin permis à Mike Horn et Fred Roux de grimper jusqu’au Camp 1. « On ne pouvait pas aller plus haut à cause de la neige ». De retour au camp de base, ils se préparent à repartir – peut-être avant la fin de la journée. D’ici là, la neige se sera « stabilisée », explique-t-il. Pour atteindre ce premier camp, Horn explique que le chemin est assez court (2h30 environ) mais très exposé. Entre le risque d’avalanches et les crevasses, les alpinistes doivent être particulièrement prudents.
Pendant ce temps, David Klein et son expedition hongroise au K2 sont en route pour le camp de base. Ils approchent !
Sophie Lavaud approche du Gasherbrum I
Pour son onzième sommet de 8.000 mètres, la franco-suisse Sophie Lavaud attaque le Gasherbrum I. Une bonne partie de l’approche jusqu’au camp de base est commune avec celle du K2. Aussi rencontre-t-elle les mêmes conditions que les autres expéditions, et notamment beaucoup de neige pour la saison. Aux dernières nouvelles, elle était à Concordia, à presque 4.600 mètres d’altitude. Ci-dessous, l’incroyable vue depuis Concordia, sur le glacier du Baltoro. La photo a été prise il y a quelques jours par l’équipe de Mike Horn. Evidemment, si le temps n’est pas dégagé, oubliez l’idée de voir tous ces sommets, notamment le K2.
Au Nanga Parbat, Stefi Troguet de retour à la base
Depuis le camp 2, l’objectif d’hier était d’atteindre le camp 3 mais les conditions en ont décidé autrement. A un peu plus de 6.300 mètres, ils ont déposé du matériel et ont fait demi-tour. La neige était trop profonde. Ce matin, l’Andorrane était de retour au camp de base. Pour se faire il a fallu redescendre le Mur Kinshofer, l’une des difficultés majeures de la voie. Ce passage était décrit il y a quelques heures par Sergi Mingote, également présent sur l’itinéraire : « un mur de pierres de près de 100 mètres qui a mis tout le monde à l’épreuve ». Petit clin d’œil à Stefi, Sergi souligne dans un post récent qu’elle s’en sort très bien. Rappelons que c’est le tout premier 8.000 pour l’Andorrane et clairement pas le plus facile !
Illustration K2 © https://www.flickr.com/photos/snikologiannis/