par Le sommet du Grand Paradis est particulièrement fréquenté, notamment à la belle saison. Ce 4.000 du Val d’Aoste, réputé assez facile, attire de nombreux prétendants voulant réaliser leur « premier 4.000 ». Il accueille aussi des cordées qui se préparaient à faire le Mont Blanc mais que la météo a détournées de leur objectif premier. Dans une interview à Planetmountain, Alex Chabod, vice-président des Guides de Montagnes du Grand Paradis raconte les files d’attente qui se créent sous le sommet. Notamment dans un passage particulièrement étroit et exposé. A certaines périodes ce passage habituellement franchi en quelques minutes peut ainsi prendre plus d’1h30. En cause, les grimpeurs qui montent vers le sommet qui doivent croiser ceux qui en descendent.
Une recommandation, pas une règle…
Alex Chabod explique l’idée que les professionnels transalpins ont eue pour limiter ces files d’attente. Recommander aux alpinistes un itinéraire de montée ainsi qu’une autre voie pour la descente. De cette manière, le passage le plus étroit pourrait n’être franchi que dans un seul sens, limitant les ralentissements liés aux croisements.
Ce n’est cependant pas une règle stricte : « c’est simplement ce que l’on recommande vivement pour éviter aux gens de faire la queue » admet le guide. Aucune signalétique ne vient appuyer cette recommandation sur le terrain. En revanche, des affiches expliquent ces sens de circulation au niveau des refuges de l’itinéraire.
« On ne veut pas mettre d’obligations en place dans les montagnes » confirme-t-il. Au même moment, les autorités françaises ont une approche beaucoup plus coercitive au Mont Blanc. De nouvelles règles viennent d’entrer en vigueur et sont désormais contrôlées par les forces de l’ordre. Les deux sommets ne sont pas entièrement comparables, les volumes de grimpeurs non plus.
Le Grand Paradis culmine à 4.061m. La voie normale, ouverte en 1860, est cotée AD-.
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