Comme prévu l’explorateur le plus connu des téléspectateurs français est parti pour le K2. C’est son troisième essai sur cette montagne mythique située au nord du Pakistan. Le K2 lui a toujours résisté mais dans la région, il a déjà gravi plusieurs sommets d’ampleur. Les Gasherbrum I et II en 2007, le Broadpeak en 2010. L’an dernier, il avait tenté l’ascension du Nanga Parbat, sans parvenir au sommet. Fidèle à son éthique, il grimpera sans assistance (sans sherpa) et sans oxygène supplémentaire.
Il est accompagné par le guide Fred Roux avec qui il était au Nanga Parbat en 2018. C’est aussi avec lui qu’il a réalisé ses deux tentatives au K2 : « parce que je suis toujours en vie, je dois essayer de revenir et de terminer ce K2, un rêve que j’ai depuis bien longtemps » explique Mike Horn.
Le programme à suivre…
Nous pourrons suivre son aventure sur internet, lors d’une expédition vraiment 2.0 :
- un tracker pour suivre Horn à la trace sur une carte ,
- des session de questions/réponses en live sur Instagram
Après un rapide passage par Islamabad, Horn et son équipe prendre un vol pour Skardu (dans le nord du pays). De là, ils pourront rouler jusqu’à Askole, le point de départ d’une semaine de marche pour atteindre le camp de base. Ensuite, ce sera l’acclimatation et si tous les voyants sont au vert, l’ascension jusqu’au sommet. Le K2 est le second sommet le plus haut de la planète (après l’Everest). Il culmine à 8.611 mètres d’altitude.
Très peu d’alpinistes ont gravi le K2 sans oxygène supplémentaire. La plupart sont des légendes de la montagne : Scott Fischer, Jean Troillet, Erhard Loretan, Reinhold Messner, Denis Urubko, Nives Meroi…
Dernière inconnue pour l’instant : la fréquentation du K2. L’été dernier, plus d’une cinquantaine d’alpinistes s’étaient pressés au sommet. Depuis quelques années, l’organisation des expéditions commerciales sur le second sommet du monde rappelle de plus en plus son lointain cousin : l’Everest !
Illustration © Dmitry Sharomov