Son nom ne vous dit peut-être rien, et pour cause, ce n’est pas dans l’univers de la montagne que Valérie Orsoni est la plus active. Cette native de Corse, installée à San Francisco, est une business woman. Elle a bâti son succès sur dans l’univers du bien-être, de la nutrition et du fitness. En presque 20 ans, elle a eu le temps de publier quelques 37 ouvrages sur ces sujets et de constituer une communauté de près de 1,5 million d’adeptes !
Depuis longtemps déjà, l’entrepreneure fréquente les montagnes pour sa pratique sportive. Et depuis quelques années, elle est passée des randonnées aux expéditions en haute altitude. D’abord avec le Kilimandjaro, puis l’Elbrouz, respectivement points culminants du continent africain et européen. Il y a quelques semaines, elle ajoutait l’Aconcagua à sa liste, le sommet le plus haut d’Amérique du Sud. Valérie Orsoni ne compte pas s’arrêter là. Elle devrait arriver en Alaska dans les prochains jours pour un autre gros morceau : le Denali.
Cap sur le Denali !
Avec ses 6.190m, le Denali – anciennement McKinley – est le point culminant d’Amérique du Nord. Par opposition à ses trois premiers sommets, le niveau est bien plus relevé sur le Denali. Ce qui n’empêche pas plus d’un millier de grimpeurs de s’y attaquer chaque année. L’an dernier, sur les quelques 1.114 grimpeurs à avoir tenté de l’escalader, seuls 496 y sont parvenus.
Valérie Orsoni débutera son expédition le 5 juin prochain. Dans les années à venir, elle compte boucler ce challenge des 7 sommets. Si elle réussit le Denali, il ne lui en restera que 3. Le sommet océanien ne devrait pas représenter de grosses difficultés pour la Française. L’Everest (Asie) et le Mont Vinson (Antarctique) sont encore un sacré challenge. Très peu de gens réussissent un tel challenge et intègrent le Club des 7 sommets.
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Illustration © FB V.Orsoni