par Alors que le vent souffle toujours très fort, la météo prévoit une accalmie pour la fin de la semaine notamment sur l’Everest. Sur le Dhaulagiri, Horia Colibasanu, Peter Hamor et Marius Gane font face à une aventure particulièrement difficile.
Expédition très dure pour le Roumain Colibasanu
Enfin des nouvelles du trio emmené par Horia Colibasanu sur le Dhaulagiri. Ils cherchent à ouvrir une nouvelle voie sur l’arête Nord-Ouest, au départ du camp de base japonais. Evidemment, ce n’est pas si simple. Pour l’himalayiste roumain, cette aventure est « plus difficile que son expédition au K2 en 2004 ». Cette année-là, Colibasanu grimpait son premier 8.000 (le K2) sans oxygène, aux côtés d’Iñaki Ochoa.
« Nous avons face à nous une voie très technique, un mur de glace d’environ 600 mètres. On n’a pas d’autre choix que d’équiper cette partie de la voie pour arriver à 5.400 mètres et transporter des charges jusqu’aux camps supérieurs » explique Colibasanu. L’un de ses compagnons, Peter Hamor continue : « ça avait l’air prometteur, nous avons passé cette cheminée surplombante (…) notre optimisme a vite disparu à cause du vent très froid qui nous a bloqué plusieurs jours au camp de base ». Le mauvais temps, notamment la neige, complique la donne : « la voie est couverte de neige et des avalanches se déclenchent dans des endroits où on ne les attend pas… ».
Ils sont seuls sur ce versant du Dhaulagiri. Nims Dai est sur la voie normale, et le camp de base classique.
Keith Ladzinski et le crépuscule sur l’Everest
A défaut de pouvoir grimper, pour filmer Topo Mena et Cory Richards, Keith Ladzinski partage de très beaux clichés. Celui-ci n’est autre que le versant nord de l’Everest (Tibet).
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Illustration © Donald Macauley – FlickR
