par Alors que l’on frôlera peut-être les 1.000 summiters ce printemps à l’Everest, à quoi ressemble la population des vainqueurs du toit du monde. Aujourd’hui et hier…
L’Inde et la Chine au sommet !
Alors qu’historiquement les nations occidentales dominaient les statistiques d’atteinte du sommet, elles reculent d’année en année. Cette baisse se fait au profit de la Chine mais surtout de l’Inde, de plus en plus représentée. Près de 10% des summiters en 2018 venaient du sous-continent indien. Traditionnellement, il y a très peu de Français parmi les grimpeurs. Les nations occidentales les plus représentées sont : USA, Royaume-Uni. La Russie suit plutôt la tendance des pays émergents.
Les femmes toujours absentes
Si on constate une légère embellie en 2018, les femmes au sommet n’ont jamais constitué plus de 10% des réussites. L’ascension de l’Everest est encore une activité très masculine. Côté âge, les grimpeurs à dépasser le camp de base sont vieillissants. Si la moyenne d’âge ne bouge pas trop, les 40-44 ans sont désormais parmi les plus nombreux.
Mortalité en baisse !
Entre 2000 et 2018, la mortalité a globalement reculé. Si le nombre de morts est en augmentation, il varie beaucoup plus lentement que le nombre d’ascensionnistes. Résultat, le taux de mortalité diminue. Avec 5 morts la saison dernière, l’Everest a un taux de mortalité sur la saison de l’ordre de 0,6%. Toujours plus risqué que de rester dans son canapé, mais 18 ans en arrière, le taux était proche de 1,4%. C’est l’un des taux les plus bas des 14 sommets de plus de 8.000 mètres.
Illustration © DR | Données : Himalayan Database
