par Il y a quelques heures encore, le vent soufflait très fort. Quand l’ouragan se déchaîne sur le camp de base du K2, ça donne çà (respectivement chez les Basques, puis chez les Russes) :
Le temps le permet : les affaires reprennent mais le compte à rebours expire jeudi !
Alors que le temps est revenu à la normale, l’expédition russo-kazakho-kirghize repart à l’assaut du K2. Toute l’équipe se déplace vers le Camp de Base avancé, en deux groupes. Le premier groupe continuera vers les camps supérieurs. Il est composé de Pivtsov, Aubakirov, Danichkin, Abildaev, Braun. Dans les jours qui viennent, ils devraient grimper jusqu’à établir correctement le Camp 3 au-dessus de la Pyramide noire (en l’état, ce n’est qu’un dépôt de matériel, qui a peut-être souffert des conditions météos de ces derniers jours). Et peut-être plus haut « si le temps le permet ». Le deuxième groupe est en soutien. C’est le dernier push possible pour cette expédition qui considère traditionnellement que l’hiver se termine le 28 février. Il n’y aura donc plus de fenêtre météo pour les Russes après celle qui vient de s’ouvrir.
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Du côté de l’expédition Basque, on est moins à cheval sur cette tradition de l’alpinisme (surtout en Russie et dans les Pays de l’Est) qui consiste à faire terminer l’hiver à la fin du mois de février. C’est pourquoi l’équipe d’Alex Txikon devrait pouvoir espérer d’autres fenêtres météo après celle qui s’ouvre actuellement.
Pendant ce temps, au Nanga Parbat
Le ciel se dégage enfin au Nanga, après une période interminable de mauvais temps. Nardi devrait profiter de la journée pour évaluer l’état de la montagne et « élaborer une stratégie » pour les jours à venir. Il confirme que « la confiance ne manque pas, il nous faut juste un peu de chance ! ». A ce jour, il leur reste encore près de 2 semaines de vivres. A suivre.
Illustration Camp de base du K2 en 2012 © Vladimir Kuptsov
