La tempête au K2
L’expédition russo-kazakho-kirghize au K2 se repose. Si deux grimpeurs ont porté des charges jusqu’au camp de base avancé en ce dimanche, les autres sont au repos ou plus bas dans la vallée. Quelques alpinistes sont descendus jusqu’à Urdukas pour y retrouver le trio de Kazakhs qui a récemment rejoint l’expédition. Ils ont conjointement repris le chemin du camp de base. Il ne se passe rien plus haut parce que la tempête sévit sur la deuxième montagne de la planète.
Des membres de l’équipe d’Alex Txikon (la deuxième expédition au K2) ont été forcés de faire demi-tour alors qu’ils se dirigeaient vers le Camp 1. Ils ont évoqué des vents à plus de 70 km/h, un danger terrible à ces altitudes. Jusqu’à jeudi, des vents à près de 115 km/h sont annoncé sur le K2.
A l’altitude du camp de base, les éléments sont plus calmes mais des rafales de 50 à 60 km/h sont quand même enregistrées. Quelques chutes de neige accompagnent ces vents. Dès vendredi, une accalmie se dessine, permettant de reprendre le chemin des camps d’altitude. Est-ce que ces derniers auront résisté aux rafales de vent ? Et restera-t-il assez de temps pour continuer la préparation de la voie et tenter de s’aventurer jusqu’au sommet ? Les Russes partaient du principe que le sommet devait être atteint avant le 28 février, le compte à rebours est enclenché…
Pas mieux au Nanga Parbat
Le temps est très semblable à quelques centaines de kilomètres de là, sur le Nanga Parbat. Nardi et Ballard avaient réussi à remonter jusqu’au Camp 2 le 15 février mais ils ont dû faire machine arrière. Désormais, c’est à nouveau l’attente au camp de base :
Illustration © Mountain Forecast