Comme souvent, c’est sur le Nanga Parbat que la météo est la plus terrible. Contraignant les hommes de Nardi à attendre. Au K2, on s’affaire au pied de la montagne et jusqu’au Camp 1. Du côté du Manaslu, Simone Moro continue de monter !
K2 : Camp 1 atteint !
Les deux équipes sont désormais au camp de base du K2. Quelques hommes ont d’ores et déjà dormi au Camp de base avancé, au pied de la voie. « Le temps est assez incompréhensible, ça tourne, hier il neigeait, aujourd’hui c’était mieux, c’est très changeant » explique Artem Braun. Malade, il ne prend pas part au travail d’ouverture de la voie pour l’instant. De son côté Vassily Pivtsov et quelques autres sont allés jusqu’au camp 1, les autres sont revenus au camp de base.
Arrivés deux jours plus tard au camp de base du K2, les hommes d’Alex Txikon n’ont pas encore exploré grand-chose, mais leur camp est opérationnel. Aujourd’hui ou demain, la célébration de la Puja devrait marquer le début de l’escalade.
Nanga Parbat : mauvais temps !
Au Nanga Parbat, pas de news de Nardi et de sa troupe depuis jeudi. Ils avaient alors atteint l’altitude de 6.200 mètres avant de faire demi-tour et de redescendre, pour certains directement, pour les autres en faisant une bonne pause au Camp 3. Tout le monde doit actuellement être au camp de base, les conditions météo s’étant drôlement dégradées. Il neige en continu au niveau du camp de base. Plus on grimpe, plus le vent est soutenu, avec des pointes pouvant atteindre les 100 km/h sur le sommet. Jetstreams qui empêchent toute progression au-delà d’une certaine altitude. En plus des difficultés à tenir face à un tel vent, les températures sont tirées vers le bas : à presque -70°C au sommet avec un tel vent. Hors de question…
Manaslu : entre camp 1 et camp 2 !
Jeudi, Simone Moro était de retour au camp de base, après une nuit au Camp 1, à 5.900 mètres. Hier, il se reposait au camp de base avant de tenter une remontée jusqu’au Camp 2 aujourd’hui (pas encore confirmée). Il y a quelques jours, il rendait hommage à son « grand ami » le Russe Anatoli Boukreev, mort en 1997 dans une avalanche de laquelle Moro était sorti quasiment indemne. C’était lors d’une tentative d’ascension de la face sud de l’Annapurna, à quelques heures du réveillon de Noël. Moro est assuré que Boukreev (qui connaissait également bien le Manaslu pour y être allé en décembre) veille sur lui !
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Illustration Camp de Base du K2 © Alex Txikon