Trois accidents mortels
Mardi 26 juin, une Polonaise qui approchait du refuge de Tête Rousse a chuté et glissé sur un névé. Sa glissade mortelle s’est étirée sur près de 200 mètres au niveau de la Cabane des Rognes (2.768m). Le PGHM arrivé sur les lieux a constaté le décès et l’absence de crampons. Le groupe de la victime n’était pas équipé en conséquence, alors que ce début de saison estivale est encore très enneigé.
Dans le même temps, un Anglais se tuait dans un autre secteur de la vallée, sous la télécabine de Planpraz. L’homme d’une soixantaine d’années réalisait l’ « ascension » du kilomètre vertical. Cet itinéraire part du centre-ville de Chamonix et arrive 1.000 mètres plus haut à Planpraz. La pente moyenne est à 50%.
Mercredi 27 juin, c’est au niveau du couloir du Goûter qu’un homme a été tué. Le passage, tristement réputé pour ses chutes de pierre est l’un des plus accidentogène du massif du Mont Blanc. L’accident se serait produit en fin de journée. Les professionnels recommandent de traverser cette zone le plus tôt possible, à une heure où le gel limite encore les chutes de pierres.
Précautions à prendre
En ce début de saison, certains itinéraires de randonnées sont encore très enneigés. Si vous n’êtes pas équipés pour traverser des passages glissants, faites demi-tour. Si vous avez des crampons, il peut-être opportun de les prendre dans son sac à dos, surtout si vous évoluez au-dessus de 2.500 mètres. Enfin, quand la randonnée se transforme an alpinisme, n’hésitez pas à faire appel aux professionnels de la montagne pour vous encadrer. Sur le couloir du goûter, les alpinistes accompagnés de guides ne représentent que 11% des secours.
Illustration © FB PGHM Chamonix
3 morts dans la vallée de Chamonix, vraiment ? Tête Rousse et Goûter sont dans la vallée de Chamonix ? Il n’y a pas que Chamonix dans la vie, Saint Gervais existe aussi et encore. Revisitez votre géographie les gars.
Vous avez raison, un de ces trois accidents s’est produit sur la commune de Saint Gervais. Un autre quelque part entre St Gervais et les Houches. « La Vallée de Chamonix » avait vocation à simplifier la compréhension de l’article pour les lecteurs qui n’ont pas la chance de bien connaître la région. Merci pour votre rectificatif.