par 7 sommets mais pas n’importe comment…
Jelle Veyt est belge. Il y a quelques années, il prend une décision folle. Réaliser le challenge des 7 sommets. Gravir le sommet le plus élevé de chacun des continents. Mais ce n’est pas sa seule idée. Il veut réaliser ce défi en ne dépensant pas une goûte de pétrole. Durant l’été 2013, c’est donc avec son vélo qu’il part vers le Caucase. Premier objectif : l’Elbrus. Avec 3.700 kilomètres de vélo dans les pattes, il réussit le sommet. Son idée serait-elle réalisable ?
Déjà 2 sommets sur 7
Il a donc continué à pédaler, en direction de l’Est. 10.000 kilomètres plus loin, il était au Népal. Mais pas au bon moment. En 2014 les expéditions vers le toit du monde sont interrompues suite à une dramatique avalanche sur le glacier du Khumbu. Veyt patiente jusqu’au printemps suivant mais c’est pire. Le tremblement de terre de 2015 bouleverse la région. Mai 2016 : le Belge parvient au sommet de l’Everest ! C’est là que l’impact carbone se discute puisque notre athlète n’a évidemment pas patienté 2 ans au Népal. Il est rentré en Europe puis revenu… en avion ! Pour mieux reprendre son itinéraire là où il l’avait arrêté !
Désormais, il pédale en Asie du Sud-Est à destination de la Papouasie pour grimper la Pyramide Carstensz. Il devra également ramer sur quelques centaines de kilomètres ; puis retour vers le continent africain à vélo. Il grimpera le Kilimandjaro avant de mettre cap vers le Maroc pour le début d’une sacrée traversée : de la côté marocaine jusqu’à la Floride ! Ensuite, il s’attaquera au Denali (Alaska) et pédalera jusqu’en Amérique du Sud pour grimper l’Aconcagua. Il ne lui restera plus qu’à traverser le Passage de Drake à la rame, direction la Péninsule Antarctique et son dernier sommet : le Mont Vinson. En clair, Jelle Veyt est loin d’avoir terminé !
