par L’été 2017 a été particulièrement meurtrier dans le Massif du Mont Blanc. A commencer par sa voie normale, la plus fréquentée. En un seul été, 14 personnes ont trouvé la mort et deux ont été portées disparues sur les différentes voies d’accès au toit de l’Europe. Parmi ces victimes : onze sont décédées sur la voie normale. Alpinistes débutants, sportifs imprudents : les victimes ont un point commun, elles ont sous-estimé leur objectif.
Une vraie course en haute montagne
Car le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM) le rappelle, le Mont-Blanc n’est pas une randonnée du dimanche. C’est une entreprise sérieuse, qui nécessite une préparation et un équipement adéquats. Si le niveau technique de l’ascension du Mont Blanc par la voie normale est modéré, il n’en reste pas moins que c’est un itinéraire de haute-montagne. Il aboutit à presque 5.000 mètres. Le SNGM n’oublie pas de souligner que les pratiquants accompagnés de guides sont tous rentrés sains et saufs, lors de ce terrible été 2017 !
Des équipements permanents à revoir
Sur l’itinéraire classique, les guides pointent du doigt un certain nombre d’équipements qui simplifient l’ascension. Il faut dire que la montée de l’Aiguille du Goûter est équipée de câbles, mains courantes, morceaux d’échelles. Certains pratiquants comptent sur ces équipements et en oublient entrainement, maitrise technique et matériel personnel adapté. Avec l’Union Internationale des Associations de Guides de Montagne (UIAGM), le SNGM se dit favorable au remplacement de ces équipements par de simples points d’assurage histoire de dissuader les débutants.
Déjà en fin d’été dernier, la mairie de Saint Gervais avait – à sa manière – essayé de dissuader les moins avertis.
